Pour en savoir plus sur la problématique:
Genève Aéroport cherche pilote!
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Et la santé des riverain-e-s dans tout cela? Voir article dans le blog de la CARPE: cliquez ici
L’initiative populaire cantonale constitutionnelle “Pour un pilotage démocratique de l’Aéroport de Genève” (texte et argumentaire ici) est lancée en 2016 par la Coordination régionale pour un aéroport urbain respectueux de la population et de l’environnement (CARPE). Elle demande un développement maîtrisé et concerté de ce dernier afin d’assurer un équilibre entre les intérêts de la population, de l’environnement, des organisations internationales et des entreprises locales. 14’450 signatures ont été déposées auprès de la Chancellerie genevoise le 15 décembre 2016.
Développement maîtrisé
Pour nous, il est important que le développement de l’AIG soit au moins encadré, et notre but est d’aider l’Etat de Genève à assurer un développement équilibré de notre aéroport urbain. Personne ne nie la valeur économique et sociale de celui-ci. Mais son administration risque paradoxalement de détruire cette valeur en voulant dépasser les limites de ce qui est raisonnable dans un contexte urbain.
Rive droite
Pour les communes de la rive droite, l’aéroport revêt d’un intérêt particulier en ce qui concerne l’aménagement territorial, car elles voient de plus en plus de zones devenir inconstructibles à cause des courbes de bruit. Les nuisances sonores impactent un nombre croissant de résident.e.s de ces communes.
Traînées de vapeur, Avusy, janvier 2018 >
< Genthod
Rive gauche
Mais ni les communes de la rive gauche ni la Ville de Genève elle-même ne seront à l’abri des nuisances environnementales ou des effets sur la santé des mesures imposées par la Confédération dans la fiche PSIA pour l’aéroport de Genève . Entr’autres, l’instrument permet textuellement “une pollution de l’air excessive […] dans le périmètre de l’aéroport et des zones voisines”. Or, comme nous le savons toutes et tous, la pollution de l’air ne reste pas gentiment à l’intérieur des limites prescrites par les gouvernements.
L’économie, l’économie, l’économie
Comme nous l’apprend le PSIA, pour les autorités fédérales – appuyées, il faut le reconnaître, pas les autorités cantonales – ce sont les priorités économiques qui prévalent: silence total sur les impacts sur la santé, le climat et l’environnement, ou l’aménagement territorial.
Votation le 24 novembre 2019
Nous avons donc intérêt à nous préparer à voter en faveur de cette initiative, qui veut contraindre les autorités cantonales à agir en sorte que toutes les dispositions pertinentes de la Constitution genevoise soient respectées.